Je suis malade, complètement malade, comme quand maman sortait le soir et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir…Serge lama extrait ‘’ je suis malade’’
Nous savons que chacun d’entre nous, traverse des continents , des époques et une société sans cesse en mouvements.
Tous ces changements, nous obligent à nous transformer pour rester en bonne santé psychique, émotionnelle et physique.
Cette adaptabilité permet de faire face aux coups durs de la vie.
La peur, la solitude, la colère, les soucis et le chagrin peuvent être de véritables leviers d’évolution comme la maladie, si nous apprenons à les dépasser.
De la simple pathologie à la plus redoutable, nos cellules s’activent pour notre propre survie.
Du microbe à la métastase, nous apprendrons que si nous l’accueillons,la maladie comme la cellule suit le même procédé et doit être observée tel un moyen d’évolution, comme un dépassement de soi et non comme une fatalité ni même une punition que l’on subie.
« Alors toi petite cellule, toi qui désires vivre depuis la nuit des temps, tu vas m’aider, moi qui suis égaré, moi qui ne veux pas comprendre, moi qui ai perdu la foi en ce que je suis ou ce que je souhaiterai être, moi qui tout simplement, n’a plus la force …Toi, ma petite cellule qui désires plus que tout vivre et survivre, tu vas voyager à travers mon corps pour te lover à l’endroit exacte où j’ai besoin de soutien, de force pour me tenir debout et avancer librement dans ma vie.
Apporte moi ton aide pour le temps qui m’ai donné à réfléchir, pour que tu me permettes de me transformer et de rester en vie.
Sois le trait d’union entre ma maladie et ma guérison.
A toi petite cellule, je rend hommage et honneur, car tu ne cesses jamais d’exister, tu te bats et multiplies tes forces en t’adaptant, en respirant, en te nourrissant, en éliminant et en te reproduisant à l’infini lorsque je ne veux plus me battre, lorsque je deviens trop conciliant et souhaite rendre les armes.
A toi petite cellule, sois toujours la bienvenue, là où il y a le besoin et la nécessité, le temps pour moi de changer et d’apprendre de nouveau à me transformer, à me dépasser pour reprendre ainsi le chemin vers la vie. »
© Sandrine Rull