BIO-REFLEXOLOGIE-RELATIONNELLE
de SANDRINE RULL
Pour votre Santé holistique

Réflexion de votre thérapeute sur la guérison

© La guérison

1/ Phase épileptoïde
2/ Phase vagotonique
3/ Les pièges
4/ Les croyances
5/ Comment guérir
6/ Les phrases guérisseuses

1/ Phase épileptoïde: première phase de réparation.

-> sueur
-> tremblements
-> stress
-> mictions fréquentes

Ces périodes infectieuses et d’inflammations correspondent à des phases de guérison, où le corps tente de se rééquilibre.

Les microbes permettent, pendant cette phase d’agir comme un nettoyage des cellules qui ont proliféré lors de la phase de sympaticotonie et qui désormais ne servent plus à rien.

Pendant cette phase, la personne doit absolument comprendre que son corps est fatigué et qu’il lui faut se reposer pour entrer en phase vagotonique, au risque de voir reculer la guérison totale et s’exposer à une nouvelle rechute.

2/ Phase vagotonique:

-> somnolence
-> dormir à s’écraser dans le matelas
-> ne pas avoir peur de ce manque de vitalité

Cette période qui semble être longue étant donné qu’elle vient juste après la phase de la crise épileptoïde, vient parfaire le travail final.

Ne croyez pas, que vous êtes pire qu’avant ( car avant c’était la maladie ) mais acceptez que votre corps a été exposé longuement au stress aigu... il mérite bien un peu de repos, comme nous après une longue période de travail intensif... on est content de retrouver son lit.

Vous tenez le bon bout.

La partie atteinte a besoin d’être caressée et remerciée ( ex: pour une sclérose en plaques, caressez vos jambes ), car elle vous a permis une sacrée remise en question et vous a soutenu pendant tout ce temps.

Attention, si vous ne prenez pas au sérieux, ce temps de repos et que vous sur-estimez vos forces encore fragilisées par la maladie, vous retomberez dans le même piège, voir vous en aggraverez les symptômes.

3/ Les pièges:

Vouloir c’est pouvoir ?

-> En terme de maladie, c’est complètement faux!
Pourquoi?
-> Vouloir n’a jamais guérit personne, sinon tout le monde serait en bonne santé et la mort, l’invalidité n’existeraient pas, en revanche ‘pouvoir ‘ émet l’hypothèse qu’on le peut.

Evidemment qu’on le peut, mais cela demande de regarder la maladie en face et d’écouter son message dans la réalité du moment où elle s’est déclarée à nous.

Le déni, n’est pas la réalité, il fausse notre jugement personnel et transmet les mauvais indices à votre thérapeute, qui n’est pas là pour émettre un jugement mais bel et bien pour vous aider dans la réalité de votre mal-être.

EX: Une personne consulte pour un problème,lié à une addiction avec l’alcool fort. Addiction = attachement -> alcool

Pour l’aider, il faut que la personne accepte qu’il existe une autre façon, un autre attachement rassurant que de boire.
 

Le thérapeute: Depuis quand avez-vous commencé à boire de l’alcool fort?

Le consultant: Oh, je bois parce que je n’ai rien d’autre à faire.

La réponse indique déjà un déni, car le consultant dit qu’il boit par ennui. C ‘est donc qu’il ne sait pas s’occuper, qu’il n’est pas attaché à une autre activité. Puis il existe dans sa réponse une excuse.
 

Le thérapeute: Aimez-vous lire?

Le consultant: Oh, oui j’aime lire, j’adore lire.

Le thérapeute:  Aimez-vous boire?

Le consultant: Non, je bois car je n’ai rien d’autre à faire.

le thérapeute: Pourquoi ne pas lire plutôt que de boire?

Le consultant: là, où je suis , il y a toujours beaucoup de bruit, du coup je bois.

le thérapeute: Pourquoi,ne pas envisager de vous déplacer dans un endroit plus calme comme une bibliothèque?

Le consultant: C’est beaucoup trop loin et je n’ai pas le temps de m’y rendre, c’est pour ça que je bois.

Le thérapeute: Vous aimez faire du vélo?

Le consultant: Oui, j’adore le vélo, mais là où je suis, il n’y a pas de chemin pour faire du vélo.

Dans cette dernière réponse, on voit à quel point, la personne ne manque pas de centres d’intérêts, et vous explique déjà, qu’il ne peut pas faire de vélo. Ce n’est pas la réalité, c’est son imagination dans une tonalité de déni qu’il l’empêche d’accepter que son véritable problème: c’est l’alcool et non le fait de ne pas pouvoir lire ou faire du vélo.

On ne guérit que dans la réalité! et vous voyez que la personne veut. Alors si vouloir c’était pouvoir, il ne serait plus alcoolique.

Voici, les pièges du déni et du vouloir c’est pouvoir!

Ce passage est inspiré par le livre: Le chemin le moins fréquenté de SCOTT PECK -> édition j’ai lu.

4/ Les croyances

Vous avez entendu dire, que si vous croyez en votre guérison par les médicaments, la réflexologie ... où encore, si vous pensez que c’est la personne qui vous aide qui peut vous guérir, et bien voilà encore une autre réflexion que je vous demande d’avoir à l’esprit.

Médecins, spécialistes, kinésithérapeutes, réflexologie, pour ne pas les citer tous, ne sont que des créateurs de bien-être et non des magiciens, des guérisseurs... la maladie n’est pas magique, ni même une punition. Elle est présente pour répondre à un besoin ciblé, et si nous apprenons à découvrir que sa présence ne sert plus à rien alors, tout simplement, elle partira comme elle est venue.

Il vous faut ne plus avoir peur de la maladie, je sais que je m’expose à vos railleries en disant cela, car quand on a une grave maladie, c’est plus facile à dire qu’à faire et c’est extrêmement vrai, c’est plus facile à dire ....qu’à faire.

La maladie = faire
la guérison= dé-faire

La maladie = creuser ( ex: ulcérations )
La guérison = reboucher

La maladie= bloquer ( constipation )
La guérison = débloquer

IL existe autant de problèmes qu’il existe des solutions.

Avoir peur, aggrave le stress et empêche de retrouver un esprit clair pour changer notre façon de subir les choses, arrêtons d’être des victimes, ne soyons pas des acteurs de notre maladie avec un rôle pénible mais passons de l’autre côté de la caméra et projetons à l’écran, toutes les solutions non envisagées jusqu’à ce jour, devenons des réalisateurs... réalisons notre vie.

Combien de personnes autour de vous, s’en sont sortis où n’ont pas survécu, pourtant pour la plupart, ils ont eu les mêmes traitements, le même investissement des médecins, des thérapeutes.

Mais peut-être pas toujours le même soutien.. les amis, la famille, les médecins, les thérapeutes, font de leur mieux mais la seule personne au fond qui sait ce dont elle a besoin, c’est vous: La preuve, quand vous avez chaud, vous trouvez un coin ombragé, si vous avez froid, vous mettez un manteau, si vous avez faim, vous mangez... vous voyez bien que vous avez en vous toutes les qualités et les réponses nécessaires à votre équilibre.

Nous thérapeutes,nous sommes des révélateurs de votre force intérieure mais c’est à vous seul que revient le vrai courage de l’utiliser pour réduire en poussière ce grand mur devant vous.

5/ Comment guérir

En utilisant toutes les aides qui s’offrent à vous... en chassant vos peurs, en riant, en dansant, en vous aimant, en laissant filer vos doutes, vos colères, vos rancoeurs, vos peines, en faisant pleine lumière sur le but ultime de votre vie... réapprenez à être heureux, revoyez à la baisse vos échelles de valeurs et apprenez à redécouvrir des choses simples pas après pas.

Ex: Une femme atteinte du cancer du sein, trouve la force de tenir son cancer à distance en écrivant un livre sous forme de BD où, elle parle de son parcours, de ses difficultés et de sa réussite face à sa maladie: LA GUERRE DES TÉTONS TOMME 1 de LILI SOHN sortie prévue le 05 mars 2015.

Cette femme a trouvé, la solution pour faire émerger toutes ses peurs, ses émotions...

CF:https://m.facebook.com/tchaogunther?

6/ Les phrases guérisseuses

Les phrases guérisseuses ne sont pas des pansements, que l’on met pour attendre la cicatrisation.

Ces phrases correspondent à la fin d’un cycle qui libèrent, le mental, l’émotionnel et le corps.

Ex: Si vos jambes ne vous portent plus et que vous avez compris le sens de votre maladie ( le mal a dit -> passé composé ), seul ou avec une aide et que vous comprenez qu’elles doivent désormais vous porter pour avancer, alors la phrase guérisseuse peut-être:

Merci ma maladie de m’avoir donner le temps de la réflexion pour choisir la bonne direction et pour courir là où je suis attendu pour me réaliser.

Ce texte est une réflexion personnelle et en rien, il ne doit vous poussez à interrompre vos traitements médicamenteux.
Ce texte fait l’objet d’une réflexion personnelle que j’ai mené lorsque j’ai été malade, il vous invite à réfléchir à vos propres fondements où vous demeurez libres de trouver les réponses qui vous correspondent et qui sont votre unique vérité.